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Affichage des articles du novembre, 2010

Bloggons un peu…

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Chers amis… Bonjour ! Certains parmi vous, chers lecteurs, vivent à cent à l'heure afin de souscrire aux obligations du monde moderne. Afin de vous faciliter la vie et répondre à de nombreuses demandes relatives à la publication des commentaires que suscitent nos haletants articles, voici : le Blog pour les nuls ! À la fin de chaque article vous trouvez une signature suivie de : " X commentaires". Veuillez cliquer sur "commentaire" et vous verrez s'afficher la page suivante : Dès lors, rien de plus simple, il vous suffit de taper votre commentaire dans le premier cadre : "enregistrez votre commentaire" Ensuite, dans le cadre "Vérification des mots" entrez le mot en couleur aux lettres tordues qui s'affiche au dessus ( dans l'exemple : predie) Dernière étape : "choisir une identité" Entrez votre compte Google si vous en avez un, sinon, cochez "Anonyme" avant de cliquer sur "Publier commentaire

This is the Inde

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Le chemin sur la falaise de Varkala, bordé de boutiques à touristes, prenait pour nous un petit côté « parcours du combattant » . Les « Come in my shop, Sir ! Good price ! » tous les trois mètres, on s’en lasse à force. Sajhu, le manager de la Governement Guest House n’ayant pas eu le feu vert de son épouse pour nous inviter chez lui vers Allepey, nous avons décidé d’aller jusqu’à Kovalam, station touristique plus réputée mais plus proche de l’aéroport de Trivandrum d’où nous sommes sensés décoller le 25. Nous dédaignons le taxi et choisissons la version roots : train jusqu’à Trivandrum + rickshaw pour rejoindre la gare de bus + bus jusqu’à Kovalam. Départ de Varkala 9H30, arrivée Kovalam 11H30, pour 60 km, même pas mal. Sauf que… Nous arrivons sous la pluie et il n’y a pas de place dans la superbe Governement Guest House. Nous croisons deux jeune babas à djembé qui repartent, écœurés par le coin, à cause du tourisme et des prix élevés. Le terrain présente des dénivelés plutôt rudes

De tout un peu

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Une journée en scooter Sur la route œcuménique Les mosquées sont vertes Les églises moches Les temples colorés Et les faucilles bleues La preuve en images Thali Landais Le jeu est lancé En dégustant un thali local, nous avons imaginé nos futurs thalis landais que nous ne manquerons pas d’improviser quand vos visites seront de chair et d’os. Depuis Koh Phi Phi, nous réfléchirons au Thaï Landais, nettement plus corsé ! Nous lançons donc un concours culinaire et imaginatif, celui du meilleur Thali Landais Rappel : Un thali veut dire repas ou bien assiette selon les sources, un grand plat national,entre plein d’autres… La cuisine indienne est franchement aussi diverse, sophistiquée et savoureuse que la nôtre. Alors créons des liens. Un thali se présente sur une feuille de bananier ou dans un plateau en fer (ouf le bananier pousse petit mais pousse dans les Landes). En gros, c’est du riz avec plein, plein de petits accompagnements autour. Alfred est pour un riz camarguais ou r

Ces petits riens du tout

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Arrivée à Amritapuri après quelques heures de douce navigation dans les backwaters. Alfred a des visions de Mékong et de guerre du Vietnam, je régasse et laisse le flot des pensées filer sans les retenir. Le fil de l’onde emporte tout, de temps en temps, j’attrape mon stylo pour noter une idée plus insistante, une de celles qui reviennent plusieurs fois, comme pour dire, alors tu me retiens ? Elles sont tout aussi inutiles que les autres mais je note. Les voilà : Promis, on en installera une La douchette à fion, un régal. Oups, ce langage ne sied point à la noblesse du geste, tout proche du bain dérivatif, bien plus doux, voluptueux et rafraîchissant que nos essuyages forcenés à la ouate triple épaisseur, même si c’est du Lotus… Ça valait le coup de la garder cette idée insistante, non ? parfois j’ai des doutes. L’eau m’inspire du lourd, la suivante n’est guère plus poétique : Me souviens pas Voir glavioter avec force une gamine de 12 ans, ça force le souvenir. Depuis quand l

Au camp guru

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Au pays d’Amma Au premier abord ça ressemble à une barre d’Hlm de Pierrefitte ou Stain dans le 93 et le soir devant le bar à Juice où se rassemblent les jeunes étudiants, l’illusion s’intensifie.  Décidément fort bien accompagné, on nous octroie un studio au 16 ème étage avec une vue à couper le souffle sur l’océan indien et la mer de cocotiers qui couvrent l’horizon jusqu’à l’infini. L’ashram, coincé entre l’océan et la rivière couverte de filets chinois, surprend par sa couleur saumon et sa taille, ici vivent en moyenne 3000 personnes et quand Amma est là, un flot d’étrangers coulent autour d’elle et fait ressembler l’ashram à un club de vacances, dixit une renonçante française qui vit là depuis 5 ans.  Autour de l’ashram, un petit bled de pêcheurs pauvres et encombrés de plastique en attente de décomposition, l’Inde ordinaire. Et cet ashram, l’est-il ordinaire ? nous n’avons aucune référence… Amma n’est pas notre guru mais on nous a beaucoup parlé d’elle, c’est une fem

Amma mía !

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Premier contact L’ashram est visible depuis des kilomètres avec ses barres d’immeubles couleur saumon  dont la plus haute compte 16 étages. Il émerge comme une île d’une marée de cocotiers et trône entre océan et backwaters. Il est relié au continent par un énorme pont piétonnier aux couleurs de “Embracing the World”, l’ONG - ou faut-il dire la multinationale ? - fondée par Sri Mata Amritanandamayi plus connue sous le nom de Amma (la Mère). Nous arrivons alors qu’elle n’est pas là et l’ashram est quasi vide nous dit-on. Les formalités d’inscription se font à l’International Office où les premières consignes orales et écrites nous sont transmises et où nos passeports sont conservés.  Ayant préalablement réservé par e-mail, une chambre pour couple nous est attribuée. Bonne surprise, elle est au 16 ème et dernier étage du bâtiment E. Nous pourrons y accéder grâce au badge que nous avons reçu en même temps que la combinaison du cadenas de la porte. Récupérer des dr