Iguazù, seconde partie

À l’hostel nous prenons nos habitudes, les empanadas d’en face sont délicieuses, le temps s’est stabilisé au beau et la petite fraîcheur automnale nous offre des nuits réparatrices après les moiteurs tropicales. Mon herpès bizarroïde s’est complètement résorbé, y’a pas je suis une fille des climats tempérés même si le régime chaud-froid instillé par Sophie m’a laissé un goût d’y revenez pas. En ce jeudi matin, sans avoir à passer une frontière nous voici devant le parque national del Iguazù où une liste tarifaire nous fait grincer. Le gringo paie plus que tout le monde puis vient le tarif mercasur puis argentin puis régional puis local et à chaque fois tu multiplies presque par 2. Nous acceptons de payer plus mais là ça frise le racisme, nous trouvons ça carrément injuste. Nous commentons l’injustice dans la queue et rapidement sans vraiment y réfléchir nous estimons qu’en nous fondant sur le fait qu’Alfred passe pour un local dans n’importe quel pays d’Amérique latine, il ...