KUALA LUMPUR LONESOME COW-BOY












Dès l’aérogare, j’ai senti le choc
Les Malais ressemblent à des Amerloques



Notre périple indien nous a préservés du choc dont témoignent bien des voyageurs lors de leur premier contact avec ce pays.
Pour nous, pas de Bombay, de Bénarès ou autre Delhi mais plutôt du soft à Hampi, Goa ou Varkala.
C’est l’arrivée à Kuala Lumpur qui nous a secoués.
Après les rickshaws crachant leur fumée bleue, les bus cacochymes, les routes défoncées, nous nous retrouvons dans une ville ultra-moderne, un temple de la consommation, avec ses bagnoles flambant neuves, ses bus climatisés et ses highways impeccables. À tous les coins de rue rivalisent des centres commerciaux de plusieurs étages, climatisés à en avoir froid dans le dos. 

Kuala Lumpur cherche à atteindre le ciel, par ses minarets d’une part et surtout par ses multiples buildings dont les plus connus, les twin towers de Petronas culminent à 452 m et m’évoquent irrésistiblement un sex toy pour géante esseulée.
Tout est propre, aseptisé. Les pelouses sont tondues, tout comme les bas-côtés.
Une véritable copie conforme de l’american way of life ; une débauche d’énergie, de béton, de verre, d’acier et de lumière. Jusqu’au gaspillage.
Le pays est musulman mais la ville est cosmopolite. Tchadors et minijupes font bon ménage et la bière est en vente libre.





Heureusement, au milieu de tout ça, collée à Old India, China Town nous accueille avec ses hôtels borgnes pour routards aux tarifs quasi hindous (50 Rm soit 600 rs, environ 12€ et avec la wifi !). 



On mange dans la rue, des soupes, du riz, des nouilles sautées, du poulet, du porc, du canard, du poisson. Les plats sont à moins d’un euro et les yeux comme les papilles sont à la fête. Les petites rues sont investies dès le matin par une multitude de stands qui rivalisent d’odeurs et de couleurs.






Il fait chaud, mais des bâches tendues d’un côté à l’autre de la rue assurent de l’ombre, protègent de la pluie et un courant d’air procure une agréable fraîcheur.   








L’énergie de la ville nous pousse à bouger. Nous prenons le bus, le métro sans omettre de saluer les arbres que nous croisons.
Les trains pour le Nord sont complets, le voyage en bus très long et une promo d’Air Asia nous  fait craquer. Nous choisissons le confort pour aller à Krabi, soit 1 h00 de vol plutôt que 19H00 de bus…

Après une escale de deux nuits à Kuala Lumpur que nous retrouverons avant le grand saut vers l’Argentine, nous nous taillons en Thaïlande.














Commentaires

Anonyme a dit…
J'attends avec impatience de vous lire. La chance de pouvoir voyager à distance; une sorte de star trek des temps moderne. Surtout, une vision différente de tous les clichés des catalogues ou des touristes qui pensent avoir tout vu après une semaine au club med!!!
Alors devenez des voyageurs au fil de vos périples et continuez à nous régaler
biz


cyril
Armand a dit…
Bon anniversaire Alfred.
on t'embrasse
Armand & Brigitte
isabelle a dit…
Joyeux anniversaire, même avec le décalage horaire tu as un an de plus...
En attendant des nouvelles de vos repas thailandais nous attaquons avec énergie foie gras, champagne et chocolat sans oublier les encornets farçis, les rosigons et autres
La bise à vous deux
Anonyme a dit…
OHHHHHHHHHHH OHHHHHHHH OHHHHHHHHH
JE SUIS EN RETARD ET CA POUR TES PRESQUE 50.
COMMENT ME FAIRE PARDONNER.

DES BISOUS PARTOUT ET JE PENSE VU LE MENU POUR ANTOINE QUE VOUS AVEZ BIEN FÊTER AUSSI TON ANNIVERSAIRE. SUPER DONC THAILANDE ON ATTENDS AVEC IMPATIENCE CE QUE VOUS AVEZ GOUTER.
BON CONTINUATION ICI EN ARGENTINE.
SACHEZ QUE ANABEL EST EN ARGNTINE MAINTENANT CHEZ UNE AMIE QUI HABITE DANS LE NORD J'ENVOIE LE LIEN QUI SAS..... PLEINE DE BIZZZZZZZ MARIL

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