Quotidien
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Sur les marchés les prunes abondent, les tomates ont retrouvé leur goût, les poivrons invitent au gaspacho, les mamies sont de sortie sous le soleil matinal, les gosses crient dans la cour de récréation. C’est la rentrée. Alfred a repris ses formations en kinésiologie et rentre de Paris, les clients défilent à nouveau dans la cour et se trompent toujours de sonnette. Je peaufine avec Yves la mise en ligne du Cartao, nom provisoire des Écrits à la carte, le jeu que j'ai inventé pour nous poussé à écrire durant le voyage.
Je reçois des anges par la Poste et me demande d’où ils viennent.
Je reçois des anges par la Poste et me demande d’où ils viennent.
Fait notable, je retrouve l’usage des mots français. À notre retour, je les cherchais, ils se dérobaient, je traquais ma mémoire avec méfiance et confiance, je m’amusais de mes confusions, lapsus, trous noirs et pages blanches. Mais ce matin au marché, je me sens de retour, à nouveau familière et à l’aise.
Le truc, c’est comment retrouver du boulot ? La semaine dernière j’ai tapé sur la toile : femme, 50 ans, emploi, Toulouse… misère, seuls des articles de journaux vantant l’augmentation du chômage chez les femmes de plus de 50 ans se sont ouverts et ça durant 4 pages google. Zéro emploi à l’horizon, zéro aide nouvelle de sieur l’état que je ne demande jamais mais qui me rassure quand même. J’ai fini par sourire devant cette sélection aléatoire (?). À suivre…
Le truc, c’est comment retrouver du boulot ? La semaine dernière j’ai tapé sur la toile : femme, 50 ans, emploi, Toulouse… misère, seuls des articles de journaux vantant l’augmentation du chômage chez les femmes de plus de 50 ans se sont ouverts et ça durant 4 pages google. Zéro emploi à l’horizon, zéro aide nouvelle de sieur l’état que je ne demande jamais mais qui me rassure quand même. J’ai fini par sourire devant cette sélection aléatoire (?). À suivre…
Pour le moment, les Ateliers d'écriture reprendront le 20 septembre et ma foi, je continue à faire confiance.
La question reste entière :
À quoi sert de coucher son quotidien ?
Et pourquoi pas ?
Se consacrer qu’à la poésie de la vie ?
À quoi sert de coucher son quotidien ?
Et pourquoi pas ?
Se consacrer qu’à la poésie de la vie ?
Commentaires
Coco se sent comment ? Bien ? ah oui, de la nouveauté ... ben oui, forcément, c'est la rentrée. .. Y'a bien toujours quelque chose de nouveau à se mettre sous la dent de coco ...
Sacré Coco, sacré quo-quo-quotidien ... Co co ri co !!!!
Humeur du jour : Fa brïas, quezaco ? en patois local, signifie "fait briller", c'est le nom d'un quartier sis sur une petite colline peuplée de gros cailloux qui brillent au soleil ;-)
Le problème avec le quotidien c'est justement le quotidien, alors réfléchissons ensemble, et un peu.
Quoi faire pour qu'il ne revienne pas au galop, le changer? niakniak,
le transformer? ouai mais en quoi,
l'ignorer? bouh, le renvoyer? faut penser a l'âge :-), l'oublier? pas possible puisqu'il galope,eh ben mais oui bien sur.
INVENTER.INVENTONS UN NOUVEAU QUOTIDIEN oyé oyé frères et sœurs de France et de Navarre, battons lui la croupe, enfourchons le avec confiance et sérénité cheveux au vent vers la liberté des idées et des mots.