DONT FORGET…


… WE ARE MOTÖRHEAD AND WE PLAY ROCK N' FUCKIN' ROLL !

Tout est dit …

Nous avions rendez-vous dimanche soir à 19h00, l’heure du thé dansant. Trois bons quadras pour une cure de jouvence accompagnés d’un jeunot de 21 balais pour son éducation et 5000 autres personnes pour remplir un Zénith. Un public plutôt masculin, faut reconnaître. Quelques jeunes chevelus énervés, debout devant la scène, entourés d’un parterre plus calme puis des gradins remplis de fans bedonnants et dégarnis arborants fièrement les t-shirts noirs souvent collectors aux couleurs de l'idole.
- Y’a une première partie ?
- Chais pas, on s’en fout, non ?
Y’en avait une. Cinq d’jeuns énervés. “Salut on est Nowan !
Tels les papys des Muppets je demande à Squal s’il les connaît. Il sait pas. Armand non plus, pas plus qu'Antoine…
C’est un peu long comme intro, faut reconnaître. Un chanteur frisé comme Nicolas Canteloup, des musiques et des textes profonds comme du Noir Dés et engagés comme du Trust. Nous comprenons à la fin qu’il s’agissait de No One Is Innocent.
Vivement l’entracte qu’on aille boire une bière.
Juste le temps de reprendre nos places sous des sirènes d’avant bombardement et…
"One, Two, Three, For !"
On y était.
Un Lemmy en grande forme et en grand uniforme, frais comme un gardon à bientôt 66 balais, Mikkey Dee aux faux airs d’Animal, le batteur des Muppets et Phil Campbell, gratteur héro maison depuis plus de 25 ans : le pied.
Après 30 ans de carrière et 20 albums, on a dit et écrit de tout sur Motörhead mais je crois que le public et les journalistes les ont toujours pris bien plus au sérieux qu’eux-mêmes ne le font.
Ils jouent fort et comme personne leur blues rapide proche du boogie. En vrais pros comme en témoigne le changement de guitare effectué en plein milieu de morceau sans dommage pour la musique. Ils s’amusent à l’image du batteur qui crée une vraie fontaine  jaillissante de baguettes en cours de solo et Lemmy rigole lorsque la foule scande son prénom et qu’il répond un “c'est moi” en français m’évoquant une vielle pub de Coco Channel avant de hurler un “Killed by death” des grands jours suivi d’un “Born to Lose” spécialement dédicacé.
Une heure et demie d’un bonheur assourdissant, un rappel en apothéose qui nous vaut enfin le “Ace of Spades” tant attendu et un “Overkill” du meilleur tonneau. 
Le light show évoque les nuits de Bagdad au plus fort de l’opération “Tempête du Désert” :
Motörhead joue à la guerre et s’amuse bien.
Nous aussi, bastards !
Un clic sur le lien pour un clin d'œil : http://www.youtube.com/watch?v=V4DYZFqFgpo&feature=related
et aussi : http://www.dailymotion.com/video/xl7db_ace-of-spades_music

Commentaires

Armand a dit…
J'ai eu la chance de participer a cette expédition de jouvence pour mes tympans, et à un écrasage en règle de mes orteils, faut dire aussi qu’elle idée de descendre dans la fosse a mon âge :-).
j'avais encore le oouinoouin dans les oreilles le lendemain matin, mais bordel de m...., qu'elle pieds.
Juste un détail important, nous n'avons bu que deux bières.
enfin nous y étions bastards !
Armand
Cyko Niko a dit…
Moi aussi, j'ai eu la chance de voir Motorhead au Zenith de Paris. La salle était comble et ils ont joué un rock puissant ; quel son ! et Lemmy avec sa basse, un grand du hard.

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