I like to be in America
28 décembre 2010 , 22h30, 1 heure de retard, 10 de décalage, nous débarquons à l’EZE. Minuit en punto nous sommes à Palermo chez Ana. Papoter, dormir, deux urgences que nous saurons honorer. 29 décembre 2010 , retrouver la beauté de Buenos Aires, la parisienne que je suis se sent comme à la maison, quelque chose de familier se réveille. L’autre bout du monde n'est pas mystérieux. Nous gourmandons et parlons à profusion à n’importe quel inconnu. Dans l’après-midi, j’appuierai mon accent français, histoire d’avoir des réponses plus lentes, de récolter des bienvenus tonitruants ; de m’habituer à l’accent chuintant, junjonant, traînant et à leur grammaire originale. Nous sillonnerons la ville en métro, en bus, à pied avec la même frénésie que mettent les porteños lancés dans les dernières courses avant le réveillon. Un air de vacances flotte sur la capitale. Dès demain la ville se videra, direction la Pampa, Mar del Plata, el Bolson, à chacun ses préférences. Nous ferons