Le lendemain, Ciudad del Este



Mannequin type européen, mannequin type brésilien,
apprenez à les reconnaître.
Nous attendons vos conclusions
Ciudad del Este puis le reste du Paraguay.
Ça c’était le plan mais comme d’hab ils sont fragiles ! Nous traînons le matin, nous discutons l’ultime bout de gras avec Diego qui ne nous encourage guère à nous rendre là-bas. Nous partons en oubliant nos sacs dans le vestibule, nous revenons en riant, tout en notant que nos sacs veulent rester là. Nous arrivons à la gare routière, un bus vient de partir, le prochain est dans 1h30, pfuitt, nous fomentons et décidons de revenir à l’hostel ; de remettre notre escapade au lendemain et de nous offrir une journée hamac, bouquin, net et blog. Ah calme, volupté et sourire charmant des tauliers amusés. 



Nous retrouvons Phil Noris, un cousin de Chuck sans la moustache, échappé de Liverpool, drôlatique et convivial, un vrai moulin à paroles qui nous réjouit l’oreille et l’esprit par son accent so british et son humour décallé. Coiffeur de son état, nous troquons une bouffe contre une coupe de douilles, le tout dans la bonne humeur.



Le lendemain, nous traversons trois frontières en 1h de temps mais seuls les argentins nous demanderont de montrer patte blanche, le Brésil et le Paraguay nous laisseront passer comme si de rien n’était. 
Nous sommes samedi matin et Foz de Iguaçu dort encore, calme sous les flamboyants mais une fois passé le pont sur le Parana (un fleuve cette fois), c’est le retour en Inde, ça grouille, ça harponne, les regards glissent sur nos sac à dos qui nous ramèneront promptement sur nos ventres. Nous voilà devant une ville marchande, réputée pour tous ses traffics. Ici tout s’échange et le traffic des fourmis humaines ne cesse jamais. Vaillants, nous pénétrons dans un premier shopping, au rez de chaussée, ça ressemble à tous les shopping de la terre, camelotte chinoise et articles vus et revus partout sur la planète, déprimant et sans surprise. Au deuxième, l’ambiance devient plus vive, ça chuchotte, les boutiques sont à moitié fermées, ça mange par terre, les regards glissent et se détournent, au troisième, des gardes armés de riot guns (fusils à pompe) surveillent l’entrée d’une sorte de Lidl. Au quatrième les regards deviennent hostiles, nous rebroussons chemin. 




Dehors c’est la cohue, nous envisageons un instant d’acheter une nouvelle batterie pour notre Lumix mais elles sont vendues au même prix qu’en Europe. Que ce soit en Malaisie ou ici, tout ce qui est drouille se négocie mais les marques ont des prix alignés au niveau mondial et seules quelques différences de taxes font un écart qui reste minime et qui laisse de toute façon sans garantie. Par contre la contre façon tient une place d’honneur dans le coin et parfois, faut reconnaître, c’est bien fait.



2 heures à ce régime, nous laissent épuisés, hagards et écœurés mais avec un petit creux, il est quasi midi et si on mangeait, en sortant de la zône commerçante nous tombons sur une enclave japonaise (yen a plein dans le coin) et nous nous offrons un restau zen avec tempura de verdura et riz délicieux, ouf, une fois de plus sauvés par la bouffe ! En sortant nous n’avons plus qu’un désir, fuir au plus vite. Nous monterons dans le premier bus brésilien et somnolerons dans l’ambouillage à la frontière pendant deux heures, décidemment c’est le cauchemar. Nous changerons de bus à Foz, vite et bien et retrouverons nos douaniers argentins avec plaisir !
Entretemps, nous avons changé d’avis, fini le Paraguay, vive l’Uruguay !
À bientot

Commentaires

Armand a dit…
Un grand bonjour a tous les deux,
désolé pour les fautes d'orthographe de mon dernier commentaire, je fais attention a ne pas défigurer notre belle langue française, bon la il y a eut "fautes".
Pour revenir a votre petit jeu du rouge et noir. un petit peu d'histoire d’abord.
Le terme de fesse, dérivé du bas latin fissa : la fente ou la fissure, employé pour le sillon ou raie s'est déplacé sur les parties de la croupe, passant ainsi au pluriel et désignant alors les deux lobes charnus du corps humain situés en bas du dos, au-dessus des cuisses.
La paire rouge étant proéminente je dirais qu'elle est brésilienne, l'autre ça serait donc l'européenne.
je vous bises , mais sur les joues bien sur.

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