Kuala Lumpur, le retour

Un mini van bondé nous conduit à tombeau ouvert jusqu’à Hat Yai. Le peu que nous voyons de cette ville nous conforte dans notre choix de ne faire qu’y passer.

Nous changeons de véhicule pour le bus VIP promis. Un véhicule à étages, vieux mais confortable nous offre ses sièges spacieux. Nous passons la frontière après les formalités d’usage puis nous filons vers Kuala Lumpur. Une fois de plus, la clim est réglée à fond et malgré la chemise à manches longues que j’avais prévue, je prends froid. À l’arrivée un bus de ville nous conduit jusqu’à Chinatown où nous avons réservé un hôtel par le site agonda qui propose des chambres à des prix promotionnels un peu partout dans le monde. Il est minuit passée, notre périple de nce 25 décembre aura duré 17 heures.
Nous avons plus d’un jour et demi à passer ici avant de prendre l’avion et il nous reste 280 Ringgits (70€) de notre passage précédent.
Le 26 nous décidons de retourner aux tours Petronas où Catherine a repéré une grande librairie. Elle cherche un livre illustré sur les massages thaïs. Mon ordi étant au bout de ses capacités de stockage, je voudrais racheter un disque dur externe pour faire des sauvegardes.
Nous partons après la sieste et nous replongeons dans cette termitière à cinq étages, dans cette ode à la consommation mondialisée que constitue le centre commercial de KLCC. Channel, Lacoste, Armani, YSL, Apple, Billabong, ils y sont tous…
À la librairie, rien d’intéressant sur les massages, par contre la dernière version de « Touch For Health » de John et Matthiew Thie, trône dans un rayon. Dans la galerie marchande, nous trouvons un HD Samsung de 500 Gb à 300 Ringgits (75€).
À la sortie il fait nuit comme nous l’avions calculé, ce qui nous permet d’admirer les tours éclairées. Nous nous laissons prendre par cet incroyable spectacle, témoin du génie humain et que nous mitraillons de photos. Comme tout le monde.
Nous rentrons à Chinatown pour dîner dans la rue et puis au lit. Je suis crevé et mon refroidissement me fait appréhender le vol du lendemain.

Pendant ce temps-là, l'idée folle d'aller chez le coiffeur me traverse l'esprit… J'aime les coupes décalées que je vois ici et pour une fois, le coiffeur ne devrait pas me faire de réflexion sur l'épaisseur et la raideur de mes cheveux.
Résultat, me voilà vaguement rouquine, pas mal châtain foncé avec trois mèches blondes en bataille. Le terme de balayage n'a pas été compris ! la coupe non plus, je ressemble à une gamine avec une coup sagement au carré mais heureusement la nuque dégagée ne m'oblige plus à m'attacher les cheveux. Quand au prix ! j'élève les coiffeurs au rang des chauffeurs de rickshaws. J'ai toujours eu des problèmes avec cette engeance. Va falloir que ça change du côté des merlans ! Bref, je râle toute la soirée…

Remake d'avatar
Doha, 5 heures du mat pour nos petites cellules, minuit ici… Alfred a oublié un couteau-cuillère-fourchette dans son sac, erreur fatale, il se frappe le front, furieux de sa distraction et déjà m’accuse : c’est ton couteau, j’ai le mien dans son grand sac. Wouéeh, Wouéeh, Wouéeh ! Mais moi, je l’ai vidé mon petit sac avant le départ ! Non mais. Nous voici bousculés, mis à l’index, suspectés, fouillés puis devant nos mines affaissées mais pas inquiètes, le passeport d’Alfred part en vadrouille dans les mains d’un balayeur dans l’aéroport. Nous attendons, de toute façon nous avons 7 heures d’escale… Voilà, voilà , plus de couteaux et Alfred fiché au terrorisme international. 

Déjà à Kuala Lumpur, l’hôtesse au sol pinaille car nous n’avons de billets de sortie d’Argentine. « Mais de quoi, je me mêle !», elle en réfère à son chef pendu au téléphone et nous attendons, attendons, attendons, pas inquiets, nous avions 3 heures d’avance et plus un ringgit en poche. Pour finir, nous signerons une décharge au cas où nous serions refoulés à la douane argentine. Dur, dur, partir du KUL pour remonter vers le DOH afin d’arriver à l’EZE ! Ça se mérite, nous dormirons à la dure, càd par terre deux heures et nous voici branchés tels des avatars autour de la borne. J’ai fait mon petit tour au duty free, histoire de me parfumer en Chanel à gauche, en Guerlain à droite, en Miyaké dans le cou, de me maquiller en Dior et de me tartiner le visage de différentes crèmes au caviar La prairie (marque suisse)… 


Me voilà fraîche et pimpante, attendant l’embarquement pour 18 h de vol avec escale à Sao Paulo et encore 7 heures de décalage. Comment font les pilotes et les hôtesses ? À bientôt.





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