Krabi, c'est pas fini

Retour à Krabi dans un ferryfrigo, variété locale de ferries, reconnaissables au froid polaire généré par leur clim. Je m’enrhume copieusement. Nous sommes le 20 décembre, encore 7 jours avant le grand saut.






Krabi c’est pas fini,




On ne te connaissait pas, on ne t’imaginait pas
Un peu comme un touriste ukrainien qui découvrirait Albi
Une surprise, un hasard, une rencontre et nous voilà addicts à Krabi
On gravite autour de toi et de ta baie, promesse vers les îles de rêves
On s’éloigne puis on revient
Fidèle au Seed bar et aux marchés de nuit
Chez toi, on se fait grignoter les pieds par des poissons
On se soigne la colonne à grands coups de pieds précis dans la cuisse ou sur l’échine
On bouffe des trucs bizarres et on aime ça
Krabi demain nous retournons vers toi
Ciao Phiphi, t’était bien belle mais t’es un peu trop surfaite ma poule


L’idée de retourner au Seed bar et retrouver son pucier ne nous séduit pas. Après moultes recherches, nous optons pour un hôtel avec wifi, piscine et petit-déj inclus pour 550 Baths la nuit. Nous pensions partir dès le lendemain, nous y resterons en fait jusqu’au 25.
Nous hésitons entre retourner à Kuala Lumpur en avion, en bateau+train, en bus+train ou en bus+bus.
Cette dernière solution est la moins chère (790 Baths/personne, moins de 20€) mais elle représente plus de 15 heures de voyage. Nous sommes au bout du budget que nous nous sommes fixé et la Malaisie est plus chère que la Thaïlande. Partir sur la côte Est nous tente un moment mais la météo y semble bien pire qu’ici. J’ai besoin de récupérer de la crève que j’ai attrapée, de plus, nous avons pris du retard dans l’écriture et la mise en ligne d’articles sur notre blog. Nous passons nos journées à l’hôtel puis nous sortons en fin d’après-midi pour notre massage quotidien. 
Nous faisons l’emplette de quelques cadeaux à emporter en Argentine pour Ana, qui va nous recevoir à notre arrivée à Buenos Aires. Catherine recherche un short et un T-shirt pour remplacer les siens et surtout, nous allons dîner sur l’un des marchés de nuit en buvant nos dernières Chang.
C’est ainsi que nous arrivons au 24, mon premier réveillon sous les tropiques. Depuis deux jours, le temps déjà chaud a viré au beau, ce qui renforce l’effet saisissant des faux sapins décorés de blanc et autres images de rennes sous la neige tirant le traîneau d’un Père Noël emmitouflé dans son grand manteau rouge. Tout ce rituel occidentalo-chrétien importé dans ce pays en majorité bouddhiste, voire musulman, me paraît principalement motivé par le commerce et certains bars et restaurants proposent des menus ou des soirées spéciales. Un peu comme halloween chez nous.

Pour notre dernier massage thaïlandais, nous décidons de nous offrir la totale : scrub+pédicure+manucure+massage traditionnel pour Catherine, massage traditionnel+massage des pieds pour moi. J’avoue avoir rêvé que ma masseuse traite comme mes pieds une autre partie de mon anatomie que rigoureusement ma mère m’a défendu de nommer ici…
L’ensemble des l’opérations se fait au son de chants de Noël avec force « Let it snow » et autres « We wisch you a merry christmas » mélangeant les versions les plus traditionnelles à d’autres quasi techno. Jusqu’à plus soif.
Nous « réveillonnons » au marché, partageant un maquereau grillé puis un mélange de groin et d’oreilles de porc accompagné de riz et de Chang puis nous rentrons nous coucher. Le départ est prévu le lendemain à 7H00 avec un lever à 5H30.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Savoir être gourmand et curieux

Coco