Un Goa Libre, se faz favor… Obrigado

Goa - Agonda Beach
28/10/2010

L’inexpérience de ces contrées nous fait faire la fine bouche.
Sommes-nous dans un petit paradis ou bien existe-t-il beaucoup mieux à deux pas ? Difficile de savoir.





Il est pourtant clair que White Sand est ce qui ce fait de mieux à Agonda Beach.


Que faire ? Partir ? Rester ? S’installer quelques temps ? Monter à Old Goa ? Descendre à Cochin ? Autre chose ? (cocher la case correspondante)

Difficile de décider. En tous cas, notre bungalow est disponible un jour de plus.


Nous rencontrons Julien et Lauren, respectivement 30 et 27 ans, qui se baladent dans le coin en Royal Enfield. Ils nous redonnent envie de louer un deux roues pour rayonner dans le coin. Je décline le scooter et opte, comme je me l’étais promis, pour une Honda “Hero”, ses quatre vitesses et ses 100 cc, avec le projet délirant d’aller jusqu’à Old Goa (46 km).



Nous longeons la côte vers le Nord, visitons un ancien fort, nous découvrons une petite crique abritant une plage de sable fin et bordée de cocotiers sous lesquels paresse un troupeau de vaches. Dommage, les détritus envahissent tout et les bêtes toussent à fendre l’âme, émettant des sons qui rappellent le brame des cerfs.




Plus au Nord, nous nous perdons dans un bayou parsemé de maisons multicolores de style portugais. Chapelles, églises et croix, rappellent à l’envi l’implantation chrétienne toujours vivace.



Nous remettons cap au Sud jusqu’à la fameuse Palolem, station touristique renommée. Le choc. Un alignement de bars et de boutiques bordent la rue principale. La plage est belle, bordée de palmiers abritant des bungalows. Elle est envahie de touristes jouant à la baballe et, comme à Palavas ou Lacanau, ça sent la crème solaire. 


Seul notre mal aux fesses d’avoir longtemps roulé nous encourage à rester, le temps de boire une thé.
Nous repartons très vite vers Agonda et notre havre, White Sand. Ouf !

L’expérience du 100 cc étant concluante, même s’il n’est pas prévu pour porter longtemps notre poids, je me mets à rêver de Royal Enfield.

Un projet se dessine, qui pourrait être la location d’une chambre pour dormir et cuisiner, plus la location d’un deux roues pour naviguer. À suivre…
Au retour, nous retrouvons Julien et Lauren auxquels nous racontons notre équipée. Spontanément, il me propose d’essayer sa Royal Enfield.
Je dois dire que la dernière fois où j’ai piloté une vraie moto, c’était en 1993 après mon accident en BMW K75. 17 ans après, j’ai besoin de paliers pour m’y remettre.
Finalement, nous nous mettons d’accord. Nous devons libérer nos bungalows le lendemain ; je prendrai la moto pour aller à la gare de Canacona acheter nos billets de train pour Cochin…
29/10/2010
Après méditation, petit-déj, baignade et balade, je joue enfin Easy Rider sur la belle dame de 350 cc, un gros mono-cyclindre et des vibrations juste comme il faut. Je retrouve mes sensations de motard. Le pied. Merci à Julien pour son offre spontanée. Notre voyage, désormais, peut s’envisager sous le point de vue supplémentaire de la moto, avant le cheval en Amérique du Sud.
Pas de place en AC 1/2/3, je dois me rabattre sur deux “sleepers” pour Cochin. 14 heures en perspective. Départ prévu, 00h12.
Julien et Laureen nous quittent vers 13h00, lestés d’un exemplaire dûment dédicacé de mon bouquin.



Nous paressons entre sieste, baignade et repas à White Sand jusqu’à 22h30. un taxi nous conduit à la gare pour 250 rs. Night time…















Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Coco

Savoir être gourmand et curieux